Les derniers moments de Socrate furent en 1762 le premier sujet non tiré de l'histoire sainte pour le concours du prix de Rome. Sujet pourtant très peu visuel, car trop dénué d'action. Cet article expose les difficultés formelles et conceptuelles inhérentes à ce thème d'essence pourtant profondément néoclassique. Il se veut aussi une réflexion sur la lente assimilation formelle de thèmes nouveaux dans la peinture d'histoire à la fin du siècle des Lumières.