Marché du travail – le plein emploi au prix de la précarité ?

Brigitte Lestrade, Université de Cergy-Pontoise

La priorité du gouvernement CDU/CSU/FDP pendant la dernière mandature était la poursuite de la baisse du chômage, tâche difficile en période de crise. Héritier des réformes Hartz du marché de l'emploi implémentées par le gouvernement de gauche de Gerhard Schröder, mesures auxquelles la droite avait participé, le gouvernement Merkel en a récolté les fruits, tant sur le plan de la lutte contre le chômage que sur celui de l’accroissement de la précarité. Le nombre de chômeurs, divisé par deux depuis 2005, ne dépasse plus guère les deux millions. Avec un taux de chômage de 5,2% en 2013, le plein emploi, notamment dans les Länder du sud, est en voie d’être atteint. Parallèlement, certaines mesures des réformes Hartz ont conduit à un accroissement notable de la pauvreté des chômeurs, une situation que le gouvernement Merkel n’a guère combattue. En revanche, au plus fort de la crise, le gouvernement a pris des mesures susceptibles de conforter la compétitivité de l’Allemagne. En raison de la situation démographique difficile, le gouvernement s’est en outre efforcé de mobiliser des ressources de main-d’œuvre interne et, fait nouveau, d’encourager l’immigration.

Während der letzten Mandatur setzte die schwarz-gelbe Regierung vornehmlich auf den Rückgang der Arbeitslosigkeit, keine leichte Aufgabe in Zeiten der Krise. Als Erbin der von der rot-grünen Regierung unter Gerhard Schröder durchgeführten Hartz-Reformen, an denen sich die CD-Opposition beteiligt hatte, erntete die Regierung Merkel deren Ergebnisse, sowohl auf dem Gebiet des Kampfes gegen die Arbeitslosigkeit, als auch auf dem des Anstiegs der Präkarität. Die Anzahl der Arbeitslosen hat sich seit 2005 halbiert und übersteigt kaum mehr als zwei Millionen. Mit einer Arbeitslosenrate von 5,2% 2013 ist die Vollbeschäftigung, namentlich in den südlichen Ländern; praktisch erreicht. Parallel dazu haben Maßnahmen der Hartz-Reformen zu einer beträchtlichen Zunahme der Armut unter den Arbeitslosen geführt, die die Regierung Merkel wenig bekämpft hat. In der Krise hat die Regierung jedoch Maßnahmen ergriffen, um die Wettbewerbsfähigkeit Deutschlands zu stärken. Auf Grund der schwierigen demographischen Lage hat sich die Regierung zudem bemüht, Arbeitskräfte intern zu mobilisieren und, was neu ist, die Einwanderung zu fördern.