Résumé
Ce n'est que lentement  après que l’Allemagne a été libérée de la domination national-socialiste que fut reconnue l’existence d’une résistance allemande  à Hitler. Cela changea au cours des années 1950, au fur et à mesure que l’on prenait davantage conscience des crimes commis par le régime et sous l’occupation allemande. En tant que représentant de la résistance militaire et conservatrice, Stauffenberg est alors devenu le représentant de l’ensemble de la résistance. Toutefois en RDA il fallut attendre les années 1970 pour qu’il soit objet de recherche et il fallut attendre plus encore pour que l’on commençât à reconnaître son rôle.
La réussite de l’attentat du 20 juillet aurait divisé par deux le nombre des victimes de la Seconde Guerre mondiale.
La résistance allemande fait aujourd’hui partie de la culture mémorielle tant au sein de l’Etat que de la société, en particulier au sein de l’Armée fédérale tant celle-ci montre que tout ordre donné a des limites et qu’un soldat ne peut être soumis à une obéissance aveugle. Désormais chaque année l’attentat du 20 juillet 1944 est mis en exergue ne serait-ce que pour montrer à l’opinion publique que la finalité de toute société humaine est le « respect de la dignité humaine » que l’Etat « est tenu de respecter et de préserver ».

 

Zusammenfassung
Nach der Befreiung Deutschlands von der Herrschaft des Nationalsozialismus wurde der deutsche Widerstand von den Deutschen nur langsam anerkannt. Mit der Wahrnehmung der Gewaltverbrechen und der brutalen Besatzungsherrschaft änderte sich dies in den fünfziger Jahren. Zum Symbol des bürgerlich-militärischen Widerstands wurde Stauffenberg so als Vertreter des Gesamtwiderstands. In der DDR wurde der Attentäter allerdings erst seit den 70er Jahren zum Gegenstand wissenschaftlicher Forschung und noch viel später ansatzweise gewürdigt.
Ein Erfolg seines Anschlags hätte die Zahl der Toten des 2. Weltkriegs halbiert.
Heute gehört der Widerstand zur deutschen Erinnerungskultur in Staat und Gesellschaft und insbesondere auch der Bundeswehr, denn er macht deutlich, dass jeder Befehl eine Grenze hat und der Soldaten nicht zum bedingungslosen Gehorsam verpflichtet ist. Der Tag des Anschlags auf Hitler wird alljährlich vor das Auge der Öffentlichkeit gerückt, auch, um die Ziele und Zwecke eines Gemeinwesens zu verdeutlichen, das sich dazu bekennt, die  "Würde des  Menschen" als entscheidende "Verpflichtung aller staatlichen Gewalt" zu verstehen.