Les belles infidèles

Les belles infidèles


Étude de la traduction

Livre épuisé
Nouvelle édition disponible ici

En écrivant Les Belles Infidèles, il y a plus de quarante ans (1952-1953), Georges Mounin a voulu proposer, selon ses propres termes, "une défense et illustration de l'art de traduire". Si les Presses Universitaire de Lille rééditent aujourd'hui ce classique, c'est parce que Georges Mounin a su réaliser son projet avec rigueur de démonstration peu commune, une documentation historique exemplaire et, par-dessus tout, une vision magistrale de la taduction. En effet, non seulement cette vision envisage-t-elle tous les aspects fondamentaux de la traduction mais encore réussit-elle à faire converger différents points de vue vers la solution des problèmes: le point de vue du philologue, celui de l'historien et celui du linguiste mais d'abord et avant tout, les différents points de vue, parfois opposés, des traducteurs eux-mêmes et des théoriciens de la traduction. Comme l'écrit Geaorges Mounin: "il ne s'agissait pas de démontrer que la traduction soit facile, ni toujours à tout coup possible et parfaite du premier coup. Ce serait déjà beau d'avoir combattu cette maladie qui paralyse les traducteurs eux-mêmes avant d'avoir commencé leur tâche: la conviction séculaire qu'ils entreprennent une tâche théoriquement impossible". Après avoir analysé les arguments polémiques, historiques et théoriques contre la traduction, Georges Mounin démontre ensuite que "la traduction et possible", en affirmant d'abord la nécessité de la traduction, puis en réfutant un à un les arguments invoqués, qu'ils soient tirés de la sémantique, de la morphologie, de la phonétique ou finalement de la stylistique. Dans le dernier chapitre intitulé "Comment traduire?", Georges Mounin traite d'un problème souvent méconnu et qu'il considère comme "le problème essentiel", "celui de l'unité de langue, de l'unité de style, de l'unité de ton dans la traduction: le problème des disparates". La solution à ce problème, selon Mounin, c'est "l'homogénéité", "l'unité esthétique" de la traduction, qui évite ainsi à la fois le mot à mot traditionnel et les trop "belles infidèles".

Titre Les belles infidèles
Édition Première édition
ISSN 12424625
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
BISAC Classifications thématiques LAN023000 LANGUAGE ARTS & DISCIPLINES / Translating & Interpreting
Public visé 05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 ) 3146 Lettres et Sciences du langage
Date de première publication du titre 01 janvier 1994
Code Identifiant de classement sujet      93 Classification thématique Thema: CFP
 
Georges Mounin

Georges Mounin de son vrai nom Louis Leboucher, est décédé en 1993. Professeur de linguistique et de sémiologie à l'Université d’Aix en-Provence, il fut l’un des fondateurs de la traductologie française.


Georges Mounin
Traductologie
En écrivant Les Belles Infidèles il y a plus de soixante ans, Georges Mounin a voulu proposer, selon ses propres termes, « une défense et illustration de l'art de traduire ». Il a su réaliser son projet avec une rigueur de démonstration peu commune, une documentation historique exemplaire et, par-dessus tout, une vision magistrale de la traduction.


Collaborations intellectuelles ou scientifiques :

Édité par Noël Mouloud
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Le présent ouvrage, issu des travaux du Colloque International qui s'est tenu à l'Université des Sciences Humaines, Lettres et Arts de Lille, de Janvier à Mai 1972, en reproduit fidèlement l'ordonnance et l'esprit: les exposés théoriques...









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