Elizabeth Inchbald et la revendication féminine au XVIII<sup>e</sup> siècle

Elizabeth Inchbald et la revendication féminine au XVIIIe siècle


Domaines anglophones

Le XVIIIe siècle, s'il fut dur pour les femmes, leur offrit aussi, plus qu'un autre, des possibilités d'expression. Anti-conformistes, les mondaines tenaient salon et, comme Lady Mary Wortley Montagu, affrontaient les plus grands esprits de leur temps. Plus timorées mais tout aussi décidées à se cultiver, les bourgeoises s'unirent (les Bas-Bleus) ou bien, par des efforts isolés, firent oeuvre de pionnières dans plusieurs disciplines, telle l'historienne Catherine Macaulay ou Elizabeth Carter, la traductrice d'Epictète. Les actrices avaient toujours connu l'indépendance mais les femmes-auteurs dramatiques étaient encore une rareté. Elizabeth Inchbald, pourtant, ne se contenta point de ce rôle. Cette femme d'esprit, brillante, fière et solitaire, fut admirée par Godwin, Holcroft, Sheridan, Byron, Mme de Staël et bien d'autres. Elle dénonça avec une calme lucidité l'asservissement de ses soeurs et exprima les revendications d'un féminisme éclairé: le droit de la femme à l'instruction, la libre disposition de son salaire, sa dignité en dehors et au sein du mariage, ainsi qu'une solide camaraderie entre les sexes.

Titre Elizabeth Inchbald et la revendication féminine au XVIIIe siècle
Édition Première édition
ISSN 17671302
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
BISAC Classifications thématiques HIS015000 HISTORY / Europe / Great Britain
Public visé 05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 ) 3377 HISTOIRE
Date de première publication du titre 01 janvier 1973
Code Identifiant de classement sujet      93 Classification thématique Thema: NHD      94 Qualificateur de lieu Thema: 1DDU
Support Livre broché
Nb de pages 196 p.
ISBN-10 2757402285
ISBN-13 978-2-7574-0228-3
GTIN13 (EAN13) 9782757402283
Référence 18
Date de publication 01 janvier 1973
Nombre de pages de contenu principal 196
Format 16 x 24 cm
 
Françoise Moreux

Françoise Moreux agrégée d'anglais et docteur ès-lettres, fut attachée de recherches au CNRS. Elle se pencha sur le romantisme anglais et publia sucessivement une étude globale de l'oeuvre du Mangeur d'Opium (Thomas de Quincey, PUF, 1964), puis une réédition critique et une traduction de ses Confessions (Aubier, 1964). Nommée professeur à l'Université de Lille III, elle tourna son attention vers le théâtre (E. Inchbald et la comédie au 18e siècle, Aubier, 1971) et les courants d'idées dont il est parfois le reflet ("E. Inchbald et le courant humanitaire" dans Aspects du féminise en Angleterre au 18e siècle, PUL, 1972). Françoise Moreux est actuellement professeur à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV).


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