Presses Universitaires du Septentrion

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Tombeau de Léonard De Vinci
Titre Tombeau de Léonard De Vinci
Sous-titre Le peintre et ses tableaux dans l'écriture symboliste et décadente
Édition Première édition
Auteur Jean-Pierre Guillerm
ISSN 1762102X
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
BISAC Classifications thématiques PHI001000 PHILOSOPHY / Aesthetics
Public visé 05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 ) 3668 Histoire de l'art, Etudes
3154 Stylistique et analyse du discours, esthétique
Date de première publication du titre 01 janvier 1981
Code Identifiant de classement sujet      93 Classification thématique Thema: QDTN


Support Livre broché
Nb de pages 248 p.
ISBN-10 2859391754
ISBN-13 978-2-85939-175-1
GTIN13 (EAN13) 9782859391751
Référence 157
Date de publication 01 janvier 1981
Nombre de pages de contenu principal 248
Format 16 x 23,7 cm
Poids 538 gr
Prix 9,15 €
 

Description

Les valeurs les plus consacrées ont leur histoire. Ce "Tombeau de Léonard de Vinci" rassemble et analyse les textes qui, à l'époque des Décadents et des Symbolistes, ont contribué à faire de Léonard et de la Joconde les modèles de référence de la culture picturale occidentale. À un moment où les sciences et les techniques occupent une place dans la civilisation moderne qui interroge nécessairement la capacité de pratiques culturelles traditionnelles, Léonard de Vinci, esprit universel et peintre, apparaît comme une figure mythique de conciliation des antagonistes. À un moment où la peinture "moderne" et la photographie mettent en crise la fonction "réaliste" du tableau, la Joconde, un portrait, devient le plus beau tableau du monde. Deux absolus d'autant plus mythiques que le réel est plus irrépressiblement éclaté et la prétention interprétative totalisante des élites plus désespérément vaine. Le culte du 19e siècle inaugure, apparaît ainsi comme la plus haute dénégation de l'impuissance de la culture telle que nous la vivons encore. Le propos n'est pas technique, il ne vise pas la "vérité", par quelque voie qu'on prétende la constituer, de Léonard et de son oeuvre. Il ne s'agit que de décrire un processus complexe d'élaboration des représentations culturelles françaises en matière de peinture. Cela implique que les textes occupent le devant de la scène et que la critique d'art soit prise pour ce qu'elle est: l'organisation d'une croyance et un exercice d'écriture. La critique communique donc d'avantage avec la littérature qu'avec la connaissance, d'où la coexistence ici de textes qui appartiennent aussi bien à l'essai qu'au roman et qui sont produits par Taine, Michelet, Barrès, Valéry, Laforgue, Péladan...Mais aussi, le vincisme français convoquant l'Europe, par Walter Pater, d'Annunzio ou Merejkovsky.