Laut amtlicher Statistik waren bei der Bundestagswahl 2009 knapp 9% der Wahlberechtigten Menschen mit Migrationshintergrund. Ziel des Artikels ist, den Stand der politischen Partizipation und Repräsentation der Deutschen mit Migrationshintergrund (Aussiedler, Deutsch-Türken) zu ergründen. Integration war ein zentrales Thema der Groβen Koalition. Die Bundestagswahl bietet somit die Möglichkeit, die schwarz-rote Integrationspolitik auf den Prüfstand zu stellen. Dabei ist zu hinterfragen, ob der Integrationsdiskurs (Islam-Konferenz, nationaler Integrationsgipfel) und die Mobilisierungsstrategien der politischen Eliten ausreichten, um einen nennenswerten Wechsel im Wahlverhalten der "Neudeutschen" zu erreichen. Es ist auβerdem zu fragen, ob der neu konstituierte Bundestag in dieser Hinsicht repräsentativ für die Bevölkerung ist.

Politique d'intégration et intégration politique : la grande coalition et les « nouveaux Allemands » au miroir des législatives de 2009

D’après les statistiques officielles, 9% des électeurs appelés aux urnes pour les législatives de 2009 étaient des personnes issues de l’immigration. Cet article se propose d’évaluer le degré de participation, et de représentation politique des Allemands issus de l’immigration (Aussiedler, Turco-Allemands). L’intégration était un thème central de la grande coalition. Les législatives offrent donc l’opportunité de mesurer les effets de la politique d’intégration. Il s’agit d’analyser si la rhétorique intégrationniste (Conférence sur l’islam, Sommet national sur l’intégration) et les stratégies de mobilisation des élites politiques ont suffi à susciter une modification significative du comportement électoral des « nouveaux Allemands ». On peut se demander enfin si le Bundestag nouvellement constitué est à cet égard représentatif de la population.