En me fondant sur le témoignage de Photius sur l'Anthologion de Jean Stobée (Bibl., cod. 167), et en considérant d'abord l'architecture de l'ouvrage et les aspects techniques de la composition, je me propose d'évaluer la possibilité d'une nouvelle lecture, selon laquelle le florilège de Stobée n'aurait pas été destiné à une instruction scolaire générale ni adressé à un destinataire unique, son propre fils Septimius, mais, tout en relevant indéniablement de la littérature didactique, aurait eu en quelque sorte un caractère propédeutique, en présentant à l'utilisateur l'inventaire général du monde, ordonné logiquement, et en utilisant une tradition gnomologico-doxographique antérieure, avec un dessein culturel nouveau.