Résumé

Le secteur des clubs techno est florissant et Berlin jouit encore aujourd'hui de cette réputation, le « techno-tourisme » y étant toujours très répandu. Berlin est mondialement reconnue pour la diversité et la richesse de sa scène musicale. C'est une économie artistique (« Szenewirtschaft ») qui a eu et a toujours un impact important pour l'économie de la ville, de par son développement, sa créativité et sa force d'innovation. Mais quelle est véritablement la situation actuelle de la scène techno berlinoise, dont la mort est annoncée depuis plus de dix ans ? Et comment rester « authentique », tout en restant viable sur le plan commercial ? Par définition, les lieux de fête et de vie nocturnes ont vocation à changer, à se renouveler pour attirer un public nombreux. Les règles de la fiscalité ont changé en septembre 2016, élevant les clubs techno au rang d'institutions culturelles. Une institutionnalisation que certains redoutent, alors que dans le même temps, les clubs semblent s'affirmer en osant par exemple aujourd'hui s'engager sur le plan politique.

Zusammenfassung

Die Techno-Szene in Berlin ist seit Jahrzehnten blühend und prosperierend und lebt heute noch von diesem Ruf, der die Stadt für viele Touristen attraktiv macht. Die „Szenewirtschaft" ist in der Tat ein wichtiger Faktor für die Entwicklung, die Kreativität und die Innovationskraft der Stadt Berlin, aber die Frage stellt sich auch, inwieweit dieses Bild noch der jetzigen Situation entspricht, da seit über einem Jahrzehnt immer wieder die Rede von einem sogenannten „Club-Sterben“ ist. Und die Clubs stehen alle vor einem Dilemma: Wie können sie gleichzeitig authentisch bleiben und finanziell rentabel sein? Clubs und Orte, in denen nachts gefeiert wird, sind per se gezwungen, sich ständig zu erneuern und zu entwickeln, um neue Besucher anzuziehen. Im September 2016 wurden die Veranstaltungen im Technoclub Berghain in Berlin-Friedrichshain vom Finanzgericht als Kulturveranstaltungen eingestuft. Dies entspräche einer Institutionalisierung der Clubs, so die Befürchtungen einiger Inhaber und Szenegänger, während die Clubs in der gleichen Zeit mehr Mut zu einem politischen Engagement zeigen.