Résumé

La réforme du collège qui doit s'appliquer à la rentrée 2016 prévoit une redéfinition des sections bi-langues, qui risque d’entraîner la suppression d’un nombre important de sections allemand-anglais. L’article se propose d’examiner comment ce dispositif, qui a permis d’enrayer la baisse régulière des effectifs d’élèves germanistes en France, s’est progressivement imposé depuis le début des années 2000, pour devenir la principale modalité d’apprentissage de l’allemand au collège. Il analyse ce que ces sections ont apporté tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif, sans toutefois occulter les fragilités de ce mode d’organisation. En conclusion, il propose un certain nombre de pistes pour éviter certaines dérives et assurer un fonctionnement viable du dispositif.

Mots clés : enseignement de l’allemand, enseignement des langues vivantes étrangères, classes/sections bi-langues, réforme du collège.