Introduction. Stratégies asymétriques d'appropriation du
développement durable.
Bruno Villalba
Formulation et diffusion.
L'approche de l'appropriation.
Logiques asymétriques d’appropriation.
Approches territorialisées.
Appropriations professionnelles et militantes.
Partie 1. Cadres normatifs et techniques
de diffusions du développement durable.
Le développement durable comme reconstruction narrative
d’un projet commun.
Yannick Rumpala
1. Conditions d’étayage discursif et de mise en forme
d’un projet commun : du point de passage obligé au
métarécit.
1.1. Entre rupture et continuité : la problématique du
développement durable comme innovation
intellectuelle.
1.2. Constitution d’un point de passage obligé et mise en
forme d’un projet commun.
1.3. De la structuration d’un répertoire discursif partageable
à la composition d’un métarécit.
2. Une reformulation polyphonique du bien commun.
2.1. La problématique du « développement durable comme
espace de rencontre de schémas d’appréhension
diversifiés.
2.2. Trois piliers pour un même projet : la construction
discursive d’un espace de compatibilité entre des fins
humaines difficiles à concilier. .
3. Introduction d’enjeux intégrateurs et production d’un
nouveau cadre d’appréhension.
3.1. Multidimensionnalité, complexité, incertitude : des
enjeux en voie de rapprochement.
3.3. Élargissement de l’horizon temporel et révision du
rapport au temps. .
3.3. L’image d’une panacée providentielle.
Conclusion.
L’émergence du développement durable comme paradigme
et sa traduction juridique sur la scène internationale.
Sandrine Maljean-Dubois
1. La pénétration du concept de développement durable
dans le droit international.
1.1. La Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement (1972).
1.2. La Déclaration de Rio sur l’environnement et le......
développement (1992).
1.3. La Déclaration de Johannesburg sur le développement
durable (2002).
1.4. La diffusion du développement durable dans le droit
international.
2. Le contenu du concept de développement durable
dans le droit international.
2.1. Le principe de coopération.
2.2. Le principe d’intégration.
2.4. Le principe d’équité.
L’équité intragénérationnelle.
L’équité intergénérationnelle.
2.5. Le principe de participation.
2.6. Le principe du pollueur-payeur.
3. La portée du concept de développement durable
dans le droit international.
3.1. Concept ou principe ? Quelle portée sur le plan
formel ?
3.2. Un droit abondant et incohérent.
Sur le plan normatif.
Sur le plan institutionnel.
4. Un droit mou.
4.1. Mollesse des contenants.
4.2. Mollesse des contenus.
Conclusion.
L’institutionnalisation incertaine du développement durable
en France : les vicissitudes de la Commission Française du
Développement Durable (1993-2003).
Antoine Goxe
1. Une création et une installation tardives malgré
l’engagement signé à Rio.
2. La relance de la CFDD et d’une politique de DD
(1996-1997).
3. Nouvelle orientation puis disparition de la CFDD
(2000-2003).
Recherche et Développement Durable : l’utopie d’une
approche systémique ?
Christian Lévêque
1. Contexte scientifique préalable à l’intégration de la
notion de développement durable.
1.1. Le temps des disciplines.
1.2. La lente prise en compte des implications sociales et
politiques de « l’environnement ».
1.3. Un élargissement théorique de la réflexion
scientifique
2. La rencontre inachevée des sciences et du
développement durable.
2.1. La timide montée en puissance de l’approche
systémique et de la multidisciplinarité.
2.1. Les conséquences de Rio en matière de recherche.
2.3. L’anthroposystème et les Zones Ateliers.
3. La perpétuation des mythes : le développement
durable à l’épreuve du terrain.
3.1. Le mythe du Jardin de l’Eden et l’équilibre de
la nature.
3.2. Le mythe du scientisme.
3.3. Le mythe d’un monde raisonnable.
4. Éléments de conclusion.. et de discussion.
À l’origine de la politique européenne de développement
durable : la doctrine coloniale des paysans noirs.
Véronique Dimier
1. Développer l’Afrique pour elle-même.
2. Les Paysans noirs.
3. Un grand programme de petits travaux.
4. Pour une nouvelle « politique de développement ».
5. La main et l’outil.
6. Épilogue.
Appropriation/désappropriation.Les enjeux éducatifs liés au
développement durable.
Patrick Matagne
1. Construire l’éducation à l’environnement : rappels
chronologiques.
2. Ancrage actuel de l’éducation à l’environnement.
3. De l’éducation à l’environnement à l’éducation au
développement durable.
4. L’injonction au développement durable : volonté
politique et limites d’une appropriation éducative.
Conclusion.
Partie 2. Logiques
asymétriques d’appropriation.
La traduction régionale de la problématique du
développement durable.Analyse comparative des régions
Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées.
François Bertrand
1. Le développement durable comme principe
organisateur de l’aménagement.
2. Un essai d’identification de dynamiques régionales
de développement durable.
2.1. Un aperçu historique de la constitution de dynamiques
régionales de développement durable.
2.2. Propositions de modèles d’intégration du
développement durable régional.
Essai de caractérisation du développement durable en
Nord-Pas-de-Calais
Essai de caractérisation du développement durable en
Midi-Pyrénées
3. Les principaux enseignements sur l’inscription et la
déclinaison régionale du DD, via l’étude des CPER
et des DOCUP.
3.1. Une force de rassemblement plus qu’un principe
d’arbitrage.
3.2. Un grand principe se retrouvant dans des petites
mesures ?
3.3. Les dynamiques territoriales de développement
durable : une affaire de personnes ?
3. 4. Le rôle de l’évaluation : « catalyseur » des efforts de
traduction régionale.
4. Les modalités d’intégration du développement
durable dans les deux régions étudiées.
Conclusion : vers le passage à un «référentiel
écologique» ?
Appropriation et apprentissage du développement durable :
les relations entre le modus operandi des collectivités locales et
l’adhésion des populations.
Christine Voiron-Canicio et Pascale Saint-Amand
1. Hypothèses sur les processus d’adhésion aux
pratiques du développement durable.
1.1. Les processus conduisant à la modification des
pratiques de déplacement.
Le fonctionnement systémique des processus d’adhésion.
Le rôle fondamental du modus operandi des collectivités locales
1.2. L’indispensable apprentissage d’une culture du
développement durable en interne.
2. Les dispositifs mis en place par les collectivités
locales et leurs évaluations.
2.1. Des actions multiples, plus ou moins inter-reliées.
2.2. Construire une culture du développement durable
en interne.
Les leviers majeurs : chargé de mission et plan d’action
La formation du personnel : accompagnement indispensable
de la politique
Lever les réticences
2.3. L’évaluation du modus operandi des collectivités.
Conclusion.
La nécessité d’une recherche transdisciplinaire dans la
production des recommandations politiques pour un
développement agricole durable.
Valerie Vandermeulen, Guido Van Huylenbroeck
1. Trois projets interdisciplinaires individuels sur
l’agriculture durable.
2. Créer une plate-forme transdisciplinaire :
méthodologie et processus.
3. Plate-forme transdisciplinaire : comparaison des
résultats et améliorations des recommandations de
politiques publiques.
3.1.Traverser les frontières des systèmes vis-à-vis des
enjeux et des échelles.
3.2.Création d’un « label de certification de qualité
durable ».
3.3.Information accessible.
Conclusion et discussion.
La contribution du droit international à la consécration du
développement durable en droit interne : le cas du Chili.
Pilar Moraga Sariego
1. L’apport de la Conférence de Rio de 1992 à l’évolution
du droit interne chilien.
1.1. L’harmonisation de la législation environnementale
au Chili suite à Rio.
1.2. Les limitations du droit international de
l’environnement face au droit interne.
2. L’influence du droit international du commerce dans
l’introduction du développement durable au Chili.
2.1 Les traités internationaux du commerce et la
protection de l’environnement.
2.2 La dimension sociale du développement durable
au sein des accords commerciaux.
3. La faible réactivité de la jurisprudence chilienne.
Législation.
Traités et textes internationaux.
Jurisprudence.
Doctrine.
La distribution de l’eau et le transfert de technologie
au Cameroun. Un mode de diffusion du développement
durable ?
Peguy T. Ndonkou
1. Projet scandinave water : logique et implantation
locale.
1.1. Présentation du dispositif.
1.2. Conditions d’une déshérence du dispositif.
2. Limites à une appropriation locale.
2.2.Transfert de technologie sans préparation locale.
2.2. Transferts de technologie et transferts de
connaissances.
Conclusion.
Partie 3. Appropriations
professionnelles et militantes.
Appropriation du développement durable : le cas des
entreprises publiques. .
Sandrine Rousseau
1. Importance de la déliquescence du fordisme dans
l’appropriation par les entreprises publiques
du DD.
1.1 Naissance du service public dans des préoccupations
éthiques.
1.2. Critique du service public.
1.3. Le développement durable : ou comment concilier
croissance économique, respect de l’environnement et
équité sociale.
2. Confrontation des fondamentaux du service public
et du développement durable.
2.1. Une critique essentiellement économique.
2.2. Des fondamentaux cependant différents.
3. L’instrumentalisation du DD.
3.1. Obtenir un avantage concurrentiel.
3.2. Légitimer des actions de service public sur des
marchés privés.
3.3. Rassurer les parties prenantes.
Conclusion.
« Comment sensibiliser sans désespérer… ? » Stratégies
d’appropriation du développement durable par la
Fédération des Centres sociaux du Nord.
Bruno Villalba
1. Centres sociaux et développement social local.
1.1. Finalités et principes d’organisation des centres
sociaux.
1.2. Réinventer le projet politique des centres sociaux.
1.3. Un intérêt encore circonspect à l’égard du
développement durable.
2. Vers un développement social durable ?
2.1. Un processus d’acculturation enclenché par la FCSN.
2.2. Une convergence dans le projet territorial.
Conclusion.
L’invention de la « chasse durable ».Genèse d’une
appropriation subversive des normes de développement
durable par les chasseurs de la baie de Somme.
Yann Raison du Cleuziou
1. La baie de Somme, territoire d’une société.
2. L’arraisonnement de la baie par les politiques
environnementales.
3. Le braconnage comme résistance.
4. Bons chasseurs contre mauvais chasseurs.
5. Le chasseur « écologiste » : une requalification des
savoirs cynégétiques.
6. La chasse patrimonialisée.
7. Une sanctuarisation subversive contre « l’invasion
touristique ».
8. La politisation et le double jeu des représentants.
Conclusion : Toute politique de la nature est une
politique sociale.
Conclusion. Une appropriation politisée mais peu
politique.
Bruno Villalba